l'île

Les prisonniers de l'île des soupirs ne sont pas enfermés dans des cellule, sauf les captifs important qui sont dans le Quadrilatère Hermétiquement Fermé, le lac seul est une barrière infranchissable. Les prisonniers ont chacun un baraquement qu'il n'ont pas le droit de quitter la nuit.

[message numéro 42]

"Chef, j’ai trouvé se qu’il nous faut "

*Arlette ne savait pas où il était. Des méchants hommes le tenaient fermement. Le plus grand avait ordonné de fabriquer une pièce ou le gnome pourrait dormir. Deux monsieur était revenu avec une caisse en bois.*

"C’est bien, allez me mettre tout ça près du bâtiment 9 et expliquez bien au nouveau se qu’il doit et ne doit pas faire ! "
"Mais, chef, notre service est terminé depuis bientôt une heure et… "
" (Coupant la parole) Je ne veux pas le savoir ! "
"Bien… "

*Un homme en armure saisit sans délicatesse le gnome. Un autre soldat pris la caisse en boit et ils partirent le long d’une plage. Il faisait sombre. Arlette remarqua qu’au fond de la baie se trouvé une barrière. Dans l’eau, on aurait dit qu’il y avait des remous…
Quand Arlette était sur le point d’aller embrasser la margrave, à la fête de Kreac’h, un violent coup sur le crâne l’avait stoppé net. Il ne se souvenait de rien avait de s’être réveillé aux mains des hommes en armure.
Au bout d’un moment, les deux hommes s’arrêtèrent. Celui qui portait la caisse saisi un scie et, habillement, creusa une porte qui permettrais à Arlette d’y sortir et d’y entrer. Il posa la nouvelle demeure du gnome sur le sable, contre le mur d’un bâtiment. Il sortis de sa poche un bout de tissu qu’il fourra par l’ouverture dans le baraquement d’Arlette.*

"Dorénavant tu vivras ici. Cette caisse est désormais ta maison. Tu n’auras pas le droit de la quitter la nuit tombée… "

*Les homme n’étaient pas si méchants finalement. Ils avaient construit une jolie maison pour lui et il se faisait du souci qu’il se fasse mal en trébuchant la nuit si bien qu’ils lui conseillèrent de rester chez lui.*

"… Si tu étais plus grand et plus musclé on t’aurait demandé d’aller faire les travaux d’intérêt public avec les autres internés. Mais, vu les circonstances, tu devras juste te rendre quand la cloche sonnera midi au réfectoire, sans quoi tu risquerais d’avoir des ennuis. Voilà, fou nous la paix maintenant ! "
" Allons nous coucher, c’est pas cette vermine qui va nous faire faire des heures sup ! "

*Le gnome était si fasciné par la beauté de crabe sur la plage qu’il n’avait presque pas remarqué que les gardes l’avaient abandonné. Il n’avait pas non plus saisit un seul mot de ce qu’ils avaient bien pu dire. Vraiment beau se crabe !
Au bout d’un moment, ces paupières devinrent lourdes et le gnome rentra péniblement dans sa maison. Il y avait uniquement des murs et un plafond en bois. Le parterre était simplement le sable de la plage. Il se couvrit du tissu qu’avait mis le garde à l’intérieur de la demeure et s’endormis à même le sable…*

[message numéro 43]

*Le gnome s’avança et posa ses lèvres sur les siennes. Ils s’embrassaient tendrement quand…*

"Pouwaaaa ! "

*Le rêve d’Arlette l’avait obligé à embrasser le sol de sa maison. Il faut savoir que le sol était le sable de la plage. Le gnome avait donc failli s’étouffer en croyant embrasser Mamba. Arg, si elle apprenait qu’il avait fait un rêve érotique avec elle…
Le soleil était déjà levé depuis quelques heures quand Arlette sortis de son logis. Une magnifique étendu d’eau venait lécher la plage. Elle aussi devait avoir du sable plein la bouche… Le gnome pris le morceau de tissu qui lui servait de couverture pour dormir et commença à sautiller en direction de l’eau.
A peine était-il au milieu que quelque chose de bizarre se produisit. Une centaine de bestioles ressemblant à des éponges sortirent de sous le sable. De partout les petites créatures se poussaient pour s’extraire de terre. Elles étaient à peut près de la même taille que le gnome et avait plein de tentacules. Arlette en avait déjà vu et on lui avait dit que c’était des bébés krakens. Il s’était pris d’amitié avec l’un d’entre eux mais quelques temps plus tard il avait tenté de dévorer Arlette. Il ne faillait pas refaire la même erreur... Son prochain ami serait végétarien !
La sélection fut difficile : Arlette voulait tous les prendre pour ami. Finalement, ce fut un petit kraken perdu l’aire hébété qui fut choisi.*

" Désormais, tu seras mon ami et tu sera végétarien"
" Mais non, je suis pas un Vègette à Rien (animal des montagnes) mais un kraken ! "
" Mais ? Tu parles ? "
" Mais ? Je parle ? "

*Les confrères du kraken le regardais d’un air méprisant tout en marchant vers la mer.*

" Comment ça se fait ? "
" Bah, je sais pas à vrai dire…"

* Arlette sourit*

" Comme tu veux, mais en tout cas tu seras mon nouvel ami ! "

*La plage était vide à présent. Des volatiles avaient mangé la plupart des krakens et les survivants avaient rejoint la mer. Les deux compagnons partirent également vers l’eau.
Une fois arrivé, le gnome étala sa couverture sur le sable. Il enleva son pantalon, posa son bonnet et plongea dans l’eau avec le kraken.
La matinée fut magnifique. Les deux amis jouèrent comme des enfants. Ils riaient, dansaient, chantaient. Ca faisait longtemps que le gnome ne s’était pas aussi bien amusé. Jusqu’à ce que… le kraken fût pris d’une étrange envie de… dévorer le gnome ! Pris de panique, Arlette dut se débattre pour se démêler des tentacules. Il nagea à une vitesse folle vers la rive. Le kraken beuglait en le suivant. De l’eau giclait dans tout les sens.
Une fois arrivé sur la plage, Arlette regarda son ex-ami s’en aller la mine déçue. Il allait plonger rejoindre ses congénères quand une tentacule semblable à la sienne, mais en beaucoup plus grande, le saisi. Une énorme gueule sorti de l’eau et goba se qui pouvait être sa progéniture. Le kraken replongea vers les profondeurs. L’eau redevint lisse et clame. Tout bruit avait cessé. Arlette écrasa une larme sur sa joue.
Bon ce n’était pas tout ça, mais Arlette avait froid. Grelottant de partout, il pris son linge et se sécha le corps. Il frotta bien entre ses orteils et remis son pantalon. Il alla reposer son morceau de tissus dans sa maison et se mit à réfléchir à un nouveau moyen de s’occuper. Son regard s’attarda sur la barrière au bout de la baie. Pourquoi ne pas l’atteindre à la nage ?*

[message numéro 44]

*Près à s’en aller pour le bout de la baie, le gnome songeait à la plaine aux peewees. C’était quand même un bel endroit. Ces souvenirs le menèrent à penser à Frifrou. Il le manquait. Arlette changea d’avis. Il était soudain un peut triste. Il s’assit devant l’eau. Le peewee devait avoir froid tout seul perdu avec Zuriel. Le gnome versa quelques larmes. Comment pouvait-il être en vacance au bord de la mer pendant que son ami avait tant besoin de lui ? C’était un monde cruel. Arlette voulait simplement être gentil et il perdait tout ceux qu’il aimait.
Des nuages obscurcirent le ciel. Une énorme rincée d’eau aspergea le gnome. RIEN que le gnome ! Le nuage faisait une cinquantaine de centimètre carré et flottait juste au dessus de sa tête. On eu dit que tout les malheurs du monde lui tombaient dessus. En admettant qu’un malheur corresponde à une goûte de pluie.
Arlette improvisa un abri grâce à son morceau de tissus et quatre brindilles. Au moins, il était au sec à présent.
Un énorme coup de vent fit s’envoler le reperd de fortune et une énorme vague vint asperger le gnome. Il espérait que tout serai fini. Mais non. Il fut traîné par la vague qui retournait dans la mer. Il failli se noyer, mais par chance, une fois n’est pas coutume, il réussi à s’agripper à un bout de boit flottant sur l’eau. Pour Arlette, le bout de boit avait la taille d’un radeau. Il grimpa dessus. Les vagues l’éloignaient de plus en plus de la berge. Il s’assit au centre du radeau laissant le vent guider son chemin.
Quand il fut plus proche de la barrière du bout de la baie, il vit des ombres tournoyer autour de lui sous la surface. Quand les créatures marines virent que ce n’était qu’un simple bout de bois, elles s’en allèrent, laissant, seul, Arlette dériver. Il ne pensait plus à la plaine aux peewees maintenant. Il était plutôt préoccupé à tenter de guider son radeau près d’un montant de la barrière pour pouvoir s’y agripper. Il arriva à quelques centimètres de la barrière. Il tendit le bras. Au moment où il allait parvenir, un vague poussa le bout de bois sous la barrière, le faisant dérivé loin de l’île. Vraiment pas de chance. Il s’allongea sur son boit, se laissant aller au grés des flots.

Vers le milieu de l’après-midi, l’île n’était plus en vue. Mais, il semblait que le courant contournait la ville de Kreac’h. Quelques fois, des embarcations pêcheur passèrent près de lui, mais il ne parvint jamais à attirer l’attention de ces occupants.

En début de soirée, le vent tourna. Il dirigeait maintenant l’embarcation vers une grande rue de la capitale… La chance souriait au gnome. Arlette pensa que se serait sympa d’être ami à une chance. Il répondit donc son sourire*