le labyrinthe des gorges

au fond des gorges se trouvent des ruisseaux qui permet la vie et la verdure de naître

[message numéro 46]

*Arlette se réveilla après une bonne nuit de sommeil. Il avait réussi à s’arracher des griffes de l’eau à se hisser sur la berge. Au pied d’une énorme falaise, il se demander comment il allait s’en aller. Il y avait uniquement une petite parcelle de terrain (juste assez pour que le gnome s’y allonge), la falaise au dos, et l’eau devant.

Levant les yeux, Arlette sourit en réponse à la chaleur du soleil. Puis son sourire s’effaça avec la fiente d’oiseau dont il venait de se faire recouvrir. Pour le gnome se fut un lourd choc, mais il s’en sortit avec une seule mauvaise odeur comme dommage et rien de cassé.

Il cherchait des yeux l’horrible bête qui avait bien put lui faire ça. Il ne retrouva évidemment pas le coupable. Par contre, à son désespoir, il vit – ou plutôt, il ne vit pas – le sommet de la falaise bien trop haut pour qu’il puisse l’attendre. Même une longue journée d’escalade, avec ces petits bras, ne lui permettrait pas d’attendre le tiers du rocher…

Faute de pouvoir faire autre chose, Arlette s’assit parterre. Il devait y avoir un moyen de sortir des Hauts Plateaux Calcaires. La rivière s’enfoncé plus loin, donc il fallait remonté le courant pour sortir. Ce ne serait pas non plus facile (encore dut à la taille des bras d’Arlette)
Il pouvait toujours se laissé pousser les bras pour nager plus vite…
Non, ce n’était pas la solution.

Il but une gorgée d’eau. Quand sa bouche touchait l’eau, il vit, dans le flou de la rivière, un poisson qui le regarder. Le poisson devait faire trois fois la taille du gnome. Ce qui ne voulait pas dire, pour autant, qu’il était grand.
Peut être, s’il voulait bien être son ami, pourrait-il l’aider à sortir de là…*

[message numéro 47]

*Quand le gnome avait ouvert la bouche pour demander « tu veux m’aider ? » seul un nuage de bulles été sortit. le poisson s’enfuit, apeuré. Déçus, Arlette le regarda filer. Puis, dans un recoin de la rivière, l’animal se coinça entre les mailles d’un filet. Un filet de pêche !
Arlette mis ces poings contre son bassin. Il fronça les sourcils. Pris un air grave, dans le genre de ceux qu’aimaient prendre les brutes…*

"Vous devait pas faire de mal à mon copain le poisson. "

*Il pointa son index sur le pêcheur de l’autre coté de la rivière. Un flurik, semblait-il. Puis, il plongea à l’eau.
Quand l’eau emplis ces poumons, une main le saisit et le tira hors de la rivière. Arlette recracha de l’eau. Il ouvrit lentement ces yeux. Il vit, agenouillé au dessus de lui, le flurik. Fou de rage, le gnome se leva, et mordit l’orteil bleu du flurik de toutes ses forces !*

[message numéro 48]

*Le flurik saisi facilement Arlette de ces doigts. Il le pris et le mis dans un sac en tissus. Le gnome rebondit sur les poissons au fond du sac. Il évita de justesse qu’un nouveau poisson mort ne lui tombe dessus.
Il faisait noir dans le sac. Le fugite avait refermé l’entrée avec une lanière. Arlette ne voyait rien. Dehors, tout tremblait : ils s’était mis en mouvement. Le gnome percevait les sons que produisaient les pieds du flurik sur l’herbe. Puis, progressivement, l’herbe devint caillou puis rocher. Il semblait que l’hôte d’Arlette avait de plus en plus de mal à avancer. Puis, tout cessa.
Les parois en tissu du sac ondulaient légèrement, mais ils n’avançaient plus.
Le gnome sentit que la force qui supportait le sac l’envoya, d’un coup sec, valser dans les airs, puis, tombé d’un coup sec sur d’autres sacs. Arlette était un peux sonné, mais il n’avais rien de cassé. De l’autre coté du tissus il sentit un objet métallique. Il avait l’air pointu.
Arlette s’en éloigna rapidement : il risquait de se faire mal quelque part en le touchant !
À l’extérieur, tout se remis à nouveau en mouvement. Mais, cette fois, le mouvement était régulier, pas une bosse, pas d’allé retours de haut en bas. L’objet pointu était plaqué sur le tissu. Il formait une bosse. La bosse frottait le tissu, si bien qu’au bout d’une minute, un petit trou s’y était formé. Et le petit trou grandit. Pas beaucoup, mais assez pour qu’Arlette puisse y passé sans se faire mal – heureux pour lui !
Le soleil éblouit ses yeux. Il sautilla vers l’intérieur et se cacha au fond du sac. Puis, lentement, comme un animal sortant de l’hibernation, s’approcha de la sortie.
La lumière frappa à nouveau. Il retourna se cacher. Puis recommença l’exercice.
Quand il fut enfin définitivement dehors, Arlette sourit. Content d’être libre.
Une branche de feuille lui frappa vers la tête. La branche venait d’en haut. Il regarda du coté d’où elle était arrivée, mais elle avait disparu. Bizarre…
Après un rapide regard sur le décors, le gnome vit qu’il était suspendu dans un sac de toile, au milieu de divers objets et qu’il s’élevé dans les airs à quelque mètre d’une falaise…*