la plaine

[message numéro 14]

*Arlette avait quitté la route des artistes pour venir traverser la verdoyante plaine au peewees. La beauté des arbres et des plantes qu’il voyait lui procurait un plaisir immense. Il n’avait qu’une envie : courir à travers la prairies. Problème : l’herbe lui grattait sous les aisselles ! Ce n’était pas pratique pour faire un long voyage !
Il partit rapidement en sautillant droit devant lui dans la plaine. Il entendait le doux son de la rivière au loin, le chant des oiseaux et quelque part le grognement d’un quelconque animal sauvage. Après un moment de route, il rencontra une nuée d’insectes, sans doute des mouches. Arlette failli se faire dévorer par l’une d’entre-elle. Pour sauver sa peau le gnome s’était caché dans un buisson. Poursuivant les mouches, des peewees couraient en hurlant. Arlette failli se faire piétiné. Décidément il aurait aimé être grand. Quand le troupeau de volatiles eu finis de passer, il sortit de sa cachette et se remis en route en riant : les herbes lui chatouillaient sous le menton à présent.
Vraiment un plaisir immense de pouvoir contempler un si beau paysage ! Mais rien n’était comparable à la vue du mont Chavalard qu’il avait eu l’occasion de contempler lors d’un voyage dans les montagnes deux ans auparavant.
Quelques minutes plus tard, un peewees arriva au pas de course près d’Arlette. L’oiseau s’effondra à quelques centimètres du petit être. Ce dernier sauta voire se qu’il avait : il était épuisé tout simplement, il lui fallait du repos. La respiration de l’animal était faible, mais régulière. Arlette tenta tant bien que mal de tirer la masse de plumes et de chaire près de 6 fois plus lourde que lui à l’ombre d’un bosquet. Il pris sa gourde et versa délicatement son contenu dans le bec de son nouvel ami. La niôle était un excellent remède contre toute sorte de maladie.
Arlette laissa le peewees dans son refuge de fortune et partit cueillir des bais pour quand l’oiseau se réveillerai, il lui faudrait reprendre des forces avant de repartir. Il y veillerai bien, il avait toujours rêvé d’être amis avec un peewees.*

[message numéro 15]

"Piou, piou, piou,....
- Mais tu vas la fermer oui?!"
*Voilà plus de deux heures que l’oiseau piou-piou-tait! C'était sans doute la première fois qu'Arlette perdait patience avec un de ses amis! C’est vraiment con un peewee ! Et à en croire l’expression de son visage, l’animal avait tous simplement faim. Non mais hé ! Il n’était pas sa mère aussi ! Il lui avait déjà donné une bonne centaine de baies, si sa lui suffisait pas, il pouvait toujours aller chasser lui-même, le piaf ! Puis, après avoir pensé sa, Arlette lui montra la langue ! Voilà c’était bien fait pour lui !
Le peewee se tut.
Il écarquilla ses yeux,
Fixa Arlette,
Puis, il éclata en sanglot. Des larmes jaillirent de ses orbites et arrosèrent l’herbe. Arlette n’aimait pas voire ses amis pleurer, sa le rendais triste, il serra donc le peewee dans ces bras comme un gros bébé. L’oiseau se calma rapidement, puis il se remit à piou-piou-ter…
Non s’en est trop ! Arlette partit se faire gratter les aisselles par les herbes. Il s’en alla en sautillant beaucoup moins joyeusement qu’a son habitude. Il se dépêcha de sautiller le plus vite possible, il voulait abandonner cette odieuse créature. Il sautillait, sautillait, sautillait et tomba tête par terre… Non mais s’est franchement con un peewee ! Il lui marchait sur la queue. Si bien qu’il sautillait sur place. Heureusement, l’animal avait cessé de piou-piou-tait. A première vue, il s’était même trouvé à manger. Bain tient, c’est carnivore un peewee ? Il gobait des insectes, des mouches. Ah bain oui évidemment…
Quand l’oiseau fut reput, il caressa la tête d’Arlette d’un piou-piou amical. Le gnome sourit. Finalement s’est sympa un peewee quand sa veut. Le volatile pris son ami par la queue grâce à son aile et le déposa sur son dos.*
"Piou piou ?
- Ca va être marrant pour les discutions… Bon si tu m’emmènes à Kreac’h, j’accepte de te garder"
* Le peewee s’élança au pat de course. Arlette se cramponna aux plumes de sa nuque, le vent lui caressait le visage, une agréable sensation par cette chaleur. Il aurait bien bu une bière. Les pattes de sa monture glissaient sur l’herbe sans faire de bruit. Le gnome regarda autour de lui, quelques arbres et des buissons persistaient contre l’assaut incessant des herbes vertes. Puis, après avoir fait attention à tout les détails, il réagis qu’ils étaient en train de revenir sur les traces qu’il avait fait ce matin là. Il était donc partis dans la mauvaise direction… Pour changer…*

*bathavel arriva à la plaine à peewees en toute fin d'après midi, bien décidé à faire au moins un dessin avant la tombée de la nuit. Il s'installa alors sur la branche d'un arbre puis, sortit un petit carnet relié et divers crayons à mines grasses. Il griffona quelques instant, et quand il eut trouvé le bon angle ,il se mit à tracer le paysage machinalement, emporté par son inspiration.*

-tiens, c'est bizzare, pas un seul peewees à l'horizon-

*il se retourna et marcha sur une masse molle qui bougeait dans tous les sens.*

"PEEEEEWWWEEEESSS
-là, je le sens très mal!
-PPPPPPPPEEEEEEEEEEEEEWWWWWWWEEEEEEES
-ils ont l'air nombreux!"

*la nuit étant tombée depuis peu, il ne se rendait pas compte que les peewees étaient en fait des dizaines derrière lui. Il rangea vite son carnet et ses crayons tout en courant de toute la vitesse qu'il savait déployer, en espérant trouver un abri le plus rapidement possible.*

[message numéro 27]

*Les pattes des peewees percutant le sol soulevaient la terre. Il s'était fait trainé par les oiseaux loin de l'auberge du Petit Passant. Arlette ne paniquait pas. Il se leva tranquillement sans se soucier des oiseaux. Il remit son bonnet, et souris ! Etrange réaction vu les circonstances. Passant entre les peewees avec une dextérité exceptionnel, il couru à contresens, puis, s’arrêta. Il sourit de plus belle.*
"Une pierre de lumière! "
*Il se baissa, évitant ainsi de ce faire arracher la tête par une patte de peewees, ramassa la pierre. Il sourit de plus belle. Elle était magnifique. Elle brillait d’une lueur presque magique. Il serra son petit bijou contre lui. Il était plus heureux que jamais. Depuis le temps qu’il rêvait d’avoir une pierre de lumière… Quelle chance inouïe !
Le bruit cessa brusquement. Le troupeau d’oiseaux s’éloignait en Il se retrouva seul au milieu de la plaine, contemplant son bijou. Il embrassa sa pierre et releva la tête. Frifrou avait disparu. Il était perdu, seul, en plein cœur de la plaine aux peewees.*

*Marchant depuis une bonne heure sous les étoiles, Zuriel commençait à avoir légèrement faim. Elle décida de s'arrêter entre deux collines pour manger un peut. Lorsque le Pitoula tenu en laisse commença à s'exciter.*

"Hey ! Mais doucement !! tu va finir par casser ta laisse ! Je veux pas que tu t'enfuis! Tes mon gigots de secourt quand même !!!!"

*Le peewees s'énervait de plus en plus, tant et si bien qu'a la fin, Zuriel ne voulant pas lâcher le peewees enrager elle se mit à courir derrière lui. Au bout de quelque kilomètres, Pitoula s'arrêta net. Se mit à humer l'air, puis il reparti plus doucement en direction de......d'on ne sais où, Zuriel ayant perdu de vue la route, elle ne savait plus du tout où aller et s'en remettait donc entièrement à Pitoula. Le peewees s'immobilisa de nouveau avant de sauter sur place en peeweenant. Zuriel crut apercevoir une faible lueur au sol, elle se penchant et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle découvrit ... Arlette en train de danser avec Pitoula.*

"Bin qu'est-ce que vous faites là M.Arlette ? Vous connaissez Pitoula, comme le monde est petit...."

[message N°12]

[message numéro 28]

*Arlette glissait d’avant en arrière. Il jouissait de bonheur. Il aimait tant ça. Monter ainsi sa compagne était toujours un plaisir évidement. Le gnome ne voulait pas que cela cesse, ça lui manquait tellement. Ses cheveux s’ébouriffaient. D’un geste brusque il jeta son bonnet plus loin. Il se baissa, puis remonta, et repris sa longue danse du bonheur. Il aimait tant ça que son plaisir lui brouillait la vue, d’instinct il continuait toujours plus rapidement. Quand sa compagne, s’avança à nouveau, il sentit son âme s’envoler. Puis, retomber. Le couple se laissait guider par leur cœur, et continuèrent de plus belle, toujours plus vite, toujours plus grand, toujours plus beau, dans un éclair de folie, il gémit de plaisir. Il aimait tant ça…
Oui, il en était sur, dansait au clair de lune avec Frifrou était toujours un plaisir pour chacun d’entre eux. A chaque fois, ils pourraient chanter et danser toute la nuit, mais l’heure était au retrouvailles…*
"Où étais-tu passé, gros pardibou ?
- Piou piouuuuuuuu… "
*Tout était bien claire : le peewee s’était perdu ! Pas étonnant, comment pourrait-on se repérait avec une tête parei ! Frifrou regardait Arlette dans les yeux, sont regard était plein de joie, son bec se tordait en un sourire crétin et ses plumes volaient dans la brise. D’un bon, le gnome sauta au cou de son ami.*
"Tu m’a manquer mon Frifrou "
*Après une longue étreinte, le gnome accepta de lâcher les peewees pour se laisser retomber sur le sol. Quand soudain…*
"Bin qu'est-ce que vous faites là M.Arlette ? Vous connaissez Pitoula, comme le monde est petit...."
*Arlette reconnu, horrifié, Zuriel ! Il fut paniqué. Que faire ? Il bondit sur le dos de Frifrou. Le peewee semblait déboussolé. Zuriel se baissa, ses grosses lèvres en avant, prêt à embrasser Arlette. Dans un cri d’horreur, Frifrou s’élança. Une pluie de terre fut envoyée en l’air par sa patte. Tout se passa comme en quelques secondes, mais pour le gnome cela paru une éternité, comme si les dernières minutes de sa vie étaient arrivées. Mais heureusement, la chance était avec lui. Zuriel crocha le pied à la pierre de lumière qu’Arlette avait trouvé quelques minutes plus tôt et s’étala dans l’herbe. Nouvelle horreur, le gnome avait perdu sa pierre précieuse ! Et le crétin de peewee qui voulait plus faire demi-tour, ni même s’arrêter. Il s’élançait comme s’il avait un golbarg qui lui collait aux basques. Plus ils avançaient, plus ils s’éloignaient du point critique : Zuriel. Elle semblait fascinée par la pierre de lumière. Non mais il faut vraiment avoir rien dans la tête pour être impressionné par une simple pierre qui brille. Arlette se retourna pour voire où l’emmenait le peewees. D’après la constellation du poisson baveux, ils repartaient droit vers le Petit Passant, très bien. C’est Mamba qui va être contente en voyant qu’il avait semé Zuriel !*

*Zuriel ce retrouva seule, écraser par le poids de son sac, elle s'assit tant bien que mal. Il ne lui restait qu'une pierre lune (c'est en effet le nom de ces pierres qui brille les nuit où le lune est visible). Pourquoi Arlette c'était enfuit ? Qu'avait-elle fait de mal, pour que tout le monde soit si injuste avec elle ? Il començait à faire froid, on approchait des heures les plus froide de la nuit. Elle posa ses sacs, pris un couverture qu'elle enroula autour de ses épaules, et s'endormis.*



*Au petit matin son cerveau avait put analyser les évènements de la veille. Toujours emitouflée dans sa couverture, elle s'assit, replia les genoux sous son menton et commença à se balancer d'avant en arrière. Ses yeux commençaient légèrement à briller.*

"C'est pas juste..."

*Murmura-t-elle.*

"Ch'ai pas juchte !!! J'ai rien fais de mal moi !"

*Des larmes commencèrent à couler, tout dabord lenttement, puis bientôt ce ne fût plus qu'un long filet brillant qui s'étandait des yeux jusqu'au menton, pour finir par éclabousser la couverture.*

"C'est pas juste, c'est pas juste....."

*Devant elle la pierre lune n'était plus qu'une tâche blanchâtre devenu flou. Le vent commençait à souffler, au loin on put entendre le son de l'orage. Il n'allait pas tarder à pleuvoir. En effet quelques minutes plus tard, le ciel était devenus gris foncé, et la pluit formait un épais mur qui empêchait de voir audelà de cinq mètres.*

"Mais pourquoi...qu'est-ce que j'ai fait de mal ? ch'ui une gentille moi ? j'ai fais de mal à personne ? c'est pas juste !!!!"

*Elle posa son frond sur ses genous et passa les vingt minutes suivantes, recroqueviller sur elle-même, au milieu de le plaines sous la pluie glacé du matin, ayant quelque spasmes de temps à autre. Quand sa crise fût terminé, elle esseya de se relevé, mais à peine debout ses jambes fléchissait, et elle se retrouvait par terre. Elle décida de rester assise encore un peu. Rhea-Silvia apparut peut de temps après une sourie dans le bec. Zuriel lui caressa la tête. Et se remit à pleurer sans trop savoir pourquoi. Son corbeau la regardait d'un drôle d'air.*

"Mais nan, Rhea, c'est rien t'inquiète pas, je vais bien....."

*Elle se rappela le jour où sa mère lui avait donné l'oeuf de Rhea pour l'anniversaire de ses quatre ans. Le fait de se souvenir de sa mère lui fendit le coeur, c'était injuste, sa maman non plus n'avait jamais fait de mal à personne et pourtant quelqu'un l'avait tué alors qu'elle faisait tranquilement ses courses. Zuriel eut une nouvelle, crise, bien plus violente que la première car cette fois-ci elle dût s'allonger par terre pour pouvoir respirer. Rhea-Silvia s'approcha de sa maîtresse, sauta sur sa tête et ouvrit grand ses ailes, avant de le plier pour former comme un bol à l'envers, au moins le visage de Zuriel était protégé de la pluie...*



*Quelque heures plus tard, Zuriel ce réveilla, il pleuvait toujours, mais moins fortement qu'au matin, elle grignotta un peu. Puis se leva, cette fois-ci ses jambes tînrent le coup, elle remit ses sacs en place, ajusta la couverture pour s'en faire une immense cape. Le corbeau se posa sur son épaule, rentra la tête, et s'endormit.*

"Aller, si je me souviens bien j'étais passer par là hier, donc si je continue tout droit, je devrait retrouver la route."

*Elle sourit. Le voyage était presque finit, encore quelque jours de marche et elle pourrait de nouveau retrouver sa boutique, sa maison et les enfants du quartiers à qui elle raconterait des contes.*

[message N°13]